Le texte qui suit est daté de 1975. Il s’agit de la conclusion de ma soutenance de thèse, intitulée :
« Analyse géographique d’une modélisation gravitaire :
la circulation routière interurbaine au Québec.
Essai de géographie expérimentale ».
Pourquoi ce texte déjà ancien ?
Parce qu’il représente le germe et la gestation géographique de la réflexion géocartographique proposée à la page recherche de ce site. Déjà ancien mais porteur d’une date significative : 1975 ; période, en France, des premiers essais d’intégration des démarches « classiques », dites qualitatives, et des démarches « nouvelles », à cette époque fièrement quantitatives, trop fièrement peut-être, mais fondamentalement liées comme nous les comprenons maintenant par une logique ternaire.
Ce texte déjà ancien traduit cette transition difficile, pleine de bruit et de fureur, et on y repérera sans difficulté le langage maladroit d’un apprenti en géographie quantitative : l’énoncé des concepts mathématiques ne dispose pas encore du cordeau apte à tracer correctement les sillons destinés à faire fructifier les semailles qualitatives de notre discipline.
D’où la proposition :
Quelles sont les conditions minimales à respecter
pour que l’ouverture aux mathématiques
développe une géographie expérimentale ?
C’est ce que disent ces dernières lignes de la conclusion qui restent la base des recherches avancées sur ce site.